01 février 2011

Objectivité et tolérance de l'Islam

L'unicité des religions et croyances à travers l'Histoire humaine, unifie l'origine et la religion de tous les prophètes et fait de leurs lois différentes une diversité dans le cadre de la même religion. Le prophète Mohamed -paix et salut sur lui- confirma cette réalité dans un hadith : "Les prophètes sont des frères en origine, leurs mères sont différentes et leur religion est unique" (rapporté par Al Boukhari, Moslim et Abou Daoud) et Dieu à dit : "Nous ne faisons de différence entre aucun de Ses messagers" (El-Baqara : 285).Dans cette perspective de tolérance, l'islam s'est, depuis sa révélation, ouvert à tous les messages dont ont été dépositaires les prophètes et les messagers de Dieu, sans jamais les renier. Ainsi, pour la première fois dans l'Histoire, l'Islam a-t-il fait de (l'Autre) partie intégrante de (soi).Avec ce niveau sans précédent de tolérance, il dépassa la simple reconnaissance et l'acceptation des autres. Et leurs livres que même leurs érudits reconnaissent comme falsifiés, altérés et inventés de toutes pièces, n'ont pas été tous qualifiés, par le Coran d'altérés: "Dieu ! pas de Dieu que Lui, le Vivant, l'Absolu ; Il a peu à peu fait descendre sur toi le livre, avec vérité en tant que confirmateur de ce qui était avant lui. Et, a fait descendre en bloc, la Thora et l'Évangile auparavant en tant que guidée pour les gens. Et Il a fait descendre le Discernement" (La famille d'Amram : 2-4).Le Tout Puissant a dit : "Et Nous avons lancé sur leurs traces Jésus fils de Marie, en tant que confirmateur de ce qu'il avait devant lui du fait de la Thora. Et Nous lui avons donné l'Évangile -où il y a guidée et lumière- en tant que confirmateur de ce qu'il y avait devant lui du fait de la Thora, et en tant que guidée et exhortation pour les pieux" (Le plateau servi : 46).L'Islam n'a pas, en outre, interdit aux gens ayant choisi les autres religions de se référer aux Livres dont ils disposaient. Bien au contraire, il les a incités à le faire :"Que les adeptes de l'Évangile jugent selon ce que Dieu y a fait descendre" (Le Plateau servi : 48)."Comment se fait-il, d'ailleurs, qu'ils recourent à toi comme juge, quand ils ont la Torah qui renferme la norme de Dieu…" (Le Plateau servi : 43).On retrouve les applications de cette prise de position particulière à l'islam dans le dialogue échangé entre le compagnon du prophète Paix et Salut soient sur Lui Hateb ben Abi Baltaà (35 avant l'hégire - 30H/586-650) et Al Mokawkasse commandeur des Coptes égyptiens, quand il reçut le message du prophète, paix et salut sur lui, transmis en 628 par Hateb qui lui a dit:"Nous te demandons de te convertir à l'Islam ; celui qui compte uniquement sur lui se passera du reste, nous ne te demandons pas d'abandonner la religion du Christ, au contraire nous t'incitons à y rester fidèle".Aux niveaux de la justice, d'objectivité et d'équité, l'Islam a atteint des limites où il prend en considération même les nuances existant entre les groupes et courants de l'autre. Il n'a généralisé ni jugements ni caractéristiques en ce qui concerne les gens du livre ; le saint Coran dit:"Il est parmi les gens du livre, une communauté droite qui, aux heures de la nuit, récite en se prosternant les versets de Dieu" (La famille d'Amram:113) ."Oui il y en a parmi les gens du livre qui certes croient en Dieu et en ce qu'on a fait descendre vers vous et en ce qu'on a fait descendre vers eux, humbles qu'ils sont devant Dieu, et ne vendant point les signes de Dieu à vil prix. Voilà ceux dont le salaire est auprès de leurs Seigneur. En vérité Dieu est prompt de compter" (La famille d'Amram : 199).L'honneur émanant de Dieu est ainsi destiné à l'homme : "Et très certainement, Nous avons donné de la noblesse aux Enfants d'Adam" (Le voyage nocturne : 70). Cette noblesse n'est pas le privilège exclusif d'un peuple ni celui des adeptes d'une religion ou d'une civilisation.L'Islam n'a pas stipulé que l'action de se rapprocher de Dieu, gloire à Lui, est le résultat des (caractéristiques inhérentes) -raciales-. Mais si les humains parviennent différemment à ce rapprochement, c'est parce que Dieu en a fait le résultat de normes disponibles et à la portée de tous. La piété, l'incitation aux bonnes actions et la prohibition des mauvaises sont des normes qui pèsent lourd dans l'obtention de la bénédiction divine ici-bas et dans l'au-delà."Oui, le plus noble des vôtres, auprès de Dieu, c'est le plus pieux des vôtres" (Les cloisons : 13).L'Islam n'a pas monopolisé le salut en faveur des adeptes d'une seule religion sans ceux des autres religions révélées, mais il a insisté que "quiconque fait un bien du poids d'un atome, le verra, et quiconque fait un mal du poids d'un atome, le verra" (La secousse : 7-8).Il a, par ailleurs, montré que ceux qui croient en l'unicité de Dieu, à ce qui est occulte, au jour de résurrection, au Jugement dernier, ceux qui ont fait du bien durant leur vie conformément aux instructions d'une quelconque religion monothéiste, ne pourraient être à égalité avec les renégats qui nient l'unicité de Dieu, et s'écartent de toutes les religions "Oui, Ceux qui ont cru et ceux qui se sont judaïsés et les Nazaréens et les Sabéens, quiconque a cru en Dieu et au Jour dernier, et fait œuvre bonne, pour ceux-là leur récompense est auprès de leur Seigneur, Sur eux, nulle crainte et point ne seront affligés" (El Baqarah : 62).En outre, l'Islam rejette toutes les philosophies et systèmes d'idées qui s'accordent à dire que la violence, le combat et l'effusion du sang font partie de l'instinct et de la nature de l'Homme, tout en précisant que le combat est une exception et non une règle et qu'il est aussi une anomalie diamétralement opposé à la sainte nature. Le combat est un état imposé et contraignant pour l'homme, et il est même détesté par l'homme qui atteint le degré véritable de l'humanisme.Le saint Coran reconnaît cette réalité en disant : "On vous a prescrit le combat. Il vous est cependant désagréable" (El Baqara : 216).De son côté, la Sounnah confirme cette réalité coranique, quand le prophète - que la prière et le salut soient sur lui, dit : "Ne souhaitez pas d'affronter l'ennemi, priez Dieu de vous combler de bonne santé; si vous l'affrontiez, tenez bon, et invoquez Dieu souvent"Bien plus, l'Islam est allé encore plus loin dans ce domaine, quand il a imposé de traiter même ceux qui le reniaient, avec équité. "Ho, les croyants ! Allons debout, témoins pour Dieu avec justice ! Et que la haine d'un peuple ne vous incite pas à ne pas faire l'équité. Faites l'équité : C'est plus proche de la piété. Et craignez Dieu. Oui Dieu est bien informé de ce que vous faites" (Le plateau servi : 8)."Et que la haine d'un peuple qui vous a empêchés de la Mosquée Sacrée ne vous incite pas à transgresser" (Le plateau servi : 2).L'Islam incite même à faire preuve de justice au moment de contre-attaquer l'ennemi : "Donc quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui à transgression égale" (El Baqarah -194).L'Islam a fixé les règles sans précédent de (la chevalerie islamique). Le prophète, paix et salut sur lui, a interdit de tuer les femmes et les enfants ; et lorsqu'il envoyait des troupes, il leur disait : "Menez votre conquête au nom de Dieu, pour l'amour de Dieu, combattez les infidèles, n'agissez pas par excès, n'ayez pas recours à la traîtrise, et ne tuez pas les enfants"
Objectivité et tolérance de l'Islam

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