La polygamie n'est pas islamique. Elle a pratiquement existé chez tous les peuples, usage qui perdure d'ailleurs jusqu'à aujourd'hui dans certaines régions du monde comme en Afrique noire par exemple, indépendamment de toute religion. Cette institution inscrite dans les mœurs est souvent liée à la survie des clans : on épouse au maximum pour procréer au maximum. La polygamie est une coutume, pas un précepte religieux !
Non seulement l'Islam ne la pas instituée, mais a eu le grand mérite de venir la réglementer, la limiter et finalement la déconseiller formellement ainsi que le démontrent ces versets :
« ..il vous est permis d'épouser telles femmes qui vous conviendront, à raison de deux, trois ou quatre. Si vous craignez d'être partiaux, que ce soit alors une seule » (Coran II, 4)
« Vous ne pourrez être équitables entre les femmes, même si vous le désirez » (Coran IV, 129)
De par ce dernier verset incitant à la monogamie, la majorité des musulmans en concluent qu'ils sont monogames, non malgré l'Islam, mais par l'Islam.
- D'une part, la Parole coranique étant prévue, par ses riches et profondes nuances, pour tous les temps, ce qui peut nous paraître décalé à certaines époques, en certains milieux et pour certaines mentalités peut être valables pour d'autres mentalités, d'autres lieux, d'autres époques en dehors de tout jugement moral. C'est l'intention et la conformité aux injonctions qui font que l'application est « morale » ou non. Rien n'est donc plus faux que l'image d'immoralité que le mot « harem » provoque encore chez certains occidentaux, chez certains chrétiens en particulier, pour lesquels la monogamie stricte renforce le symbolisme de l'amour unique. C'est une exigence qui ne correspond pas forcément aux réalités sociales. Si l'on en croit le témoignage du fameux publiciste allemand, Westermarck, grand spécialiste de l'histoire des régimes matrimoniaux dans le monde, l'église elle-même ainsi que les autorités temporelles des pays chrétiens devaient consacrer la polygamie, jusqu'au XVIlè siècle. Et dans les temps modernes, le christianisme a fermé les yeux sur certaines pratiques en Afrique noire pour pouvoir s'y implanter.
Il ne faut pas confondre l'aspect juridique du mariage qui est lié à l'ensemble des structures sociales et les rapports personnels d'amour et de sexualité. L'amour surmonte la passion égoïste en adhérant à un ordre sacré et cet ordre varie nécessairement selon la diversité des psychologies .
- D'autre part, considérant certaines situations, la polygamie contrôlée peut revêtir l'aspect d'un moindre mal. Si elle peut être source de partialité, elle ne rime pas avec débauche car elle entraîne en pratique beaucoup plus de contraintes que d'agréments : c'est déjà si difficile d'avoir une seule famille à charge ! D'autant -et il est intéressant de le souligner- que l'homme est l'Imam de la famille : celle-ci est censée constituer une unité sociale et religieuse.
Aujourd'hui, dans les sociétés laïques, la monogamie est inscrite dans les lois et la polygamie dans les faits, sauf qu'elle est perverse : elle n'entraîne aucune responsabilité civile privant la famille parallèle de droits pourtant inaliénables ; demeurant souvent cachée, elle participe à la confusion sociale et l'accroît. On peut relater des cas de frères épousant leur demi-sœur ! Gustave Le Bon disait : « je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux soit inférieure à la polygamie hypocrite des Européens alors que je vois très bien au contraire en quoi elle lui est supérieure".
Certains posent la question à savoir pourquoi une femme ne peut elle épouser plusieurs hommes ? C'est pourtant simple : un même robinet peut remplir plusieurs verres, c'est toujours la même eau ; plusieurs robinets remplissant un seul verre, c'est la confusion des parts.
De par ce dernier verset incitant à la monogamie, la majorité des musulmans en concluent qu'ils sont monogames, non malgré l'Islam, mais par l'Islam.
- D'une part, la Parole coranique étant prévue, par ses riches et profondes nuances, pour tous les temps, ce qui peut nous paraître décalé à certaines époques, en certains milieux et pour certaines mentalités peut être valables pour d'autres mentalités, d'autres lieux, d'autres époques en dehors de tout jugement moral. C'est l'intention et la conformité aux injonctions qui font que l'application est « morale » ou non. Rien n'est donc plus faux que l'image d'immoralité que le mot « harem » provoque encore chez certains occidentaux, chez certains chrétiens en particulier, pour lesquels la monogamie stricte renforce le symbolisme de l'amour unique. C'est une exigence qui ne correspond pas forcément aux réalités sociales. Si l'on en croit le témoignage du fameux publiciste allemand, Westermarck, grand spécialiste de l'histoire des régimes matrimoniaux dans le monde, l'église elle-même ainsi que les autorités temporelles des pays chrétiens devaient consacrer la polygamie, jusqu'au XVIlè siècle. Et dans les temps modernes, le christianisme a fermé les yeux sur certaines pratiques en Afrique noire pour pouvoir s'y implanter.
Il ne faut pas confondre l'aspect juridique du mariage qui est lié à l'ensemble des structures sociales et les rapports personnels d'amour et de sexualité. L'amour surmonte la passion égoïste en adhérant à un ordre sacré et cet ordre varie nécessairement selon la diversité des psychologies .
- D'autre part, considérant certaines situations, la polygamie contrôlée peut revêtir l'aspect d'un moindre mal. Si elle peut être source de partialité, elle ne rime pas avec débauche car elle entraîne en pratique beaucoup plus de contraintes que d'agréments : c'est déjà si difficile d'avoir une seule famille à charge ! D'autant -et il est intéressant de le souligner- que l'homme est l'Imam de la famille : celle-ci est censée constituer une unité sociale et religieuse.
Aujourd'hui, dans les sociétés laïques, la monogamie est inscrite dans les lois et la polygamie dans les faits, sauf qu'elle est perverse : elle n'entraîne aucune responsabilité civile privant la famille parallèle de droits pourtant inaliénables ; demeurant souvent cachée, elle participe à la confusion sociale et l'accroît. On peut relater des cas de frères épousant leur demi-sœur ! Gustave Le Bon disait : « je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux soit inférieure à la polygamie hypocrite des Européens alors que je vois très bien au contraire en quoi elle lui est supérieure".
Certains posent la question à savoir pourquoi une femme ne peut elle épouser plusieurs hommes ? C'est pourtant simple : un même robinet peut remplir plusieurs verres, c'est toujours la même eau ; plusieurs robinets remplissant un seul verre, c'est la confusion des parts.
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