08 novembre 2008

Paroles de sagesse


Connu pour sa forte émotion vis-à-vis du Coran, Abou Bakr ne pouvait s'empêcher pendant sa récitation de verser de chaudes larmes.
On rapporta que la sourate qui le faisait le plus pleurer était la sourate intitulée Az-Zalzalah (la secousse): «Quand la terre tremblera d'un violent tremblement et que la terre fera sortir ses fardeaux et que l'homme dira: «Qu'a-t-elle?»
Ce jour-là, elle contera son histoire selon ce que ton Seigneur lui aura révélé Ce jour-là, le gens sortiront séparément pour que leur soient montrées leurs œuvres Quiconque fait du bien fut-ce du poids d'un atome, le verra et quiconque fait un mal fût-ce du poids d'un atome, le verra».

Mais quelle opinion avait cet homme de lui-même, celui dont Dame Aïcha dit: «Ô Messager d'Allah, Abou Bakr est un homme larmoyant.
Quand il dirige la prière, il pleure et les gens risquent de ne rien entendre»?
Lorsqu'une délégation venue du Yémen entendit le Coran et en pleura, Abou Bakr les contempla et dit: «Nous étions comme vous avant que nos cœurs durcissent. » Ressentant de la pitié pour lui-même, il pleura ainsi que ses compagnons. Par ailleurs, Abû Bakr fut à plusieurs reprises évoqué dans le Coran, par exemple dans le verset révélé au sujet de l'hégire: «Si vous ne lui portez pas secours, Dieu l'assista quand, banni par les dénégateurs avec un seul compagnon, tous deux se trouvaient dans la grotte. Lors il dit à son compagnon: «Ne sois pas triste: Dieu est avec nous». Et Dieu fit descendre sur lui Sa sérénité, le conforta d'armées invisibles à vos yeux, et mit à bas la parole des dénégateurs, alors que la Parole de Dieu fut la plus haute. Dieu est Tout-Puissant et Sage» Abou Bakr est également désigné dans le verset: «Celui qui vient avec la Vérité et celui qui la confirme». Il est celui dont l'élan de générosité amena à dépenser toute sa fortune dans le sentier d'Allah. S'il possédait avant l'Hégire prés de 40 000 dirhams, dix ans plus tard à Médine, il n'avait plus que 5 000 dirhams pour toute fortune! Le Coran dit à son sujet : «Alors qu'en sera écarté (le Feu) le pieux qui donne ses biens pour se purifier et auprès de lui, personne ne profite d'un bienfait intéressé mais seulement pour la recherche de La Face de son Seigneur le Très-Haut Et certes, il sera bientôt satisfait!»

Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit également à cet égard: «Aucun argent ne me fut plus utile que celui d'Abou Bakr».

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