13 décembre 2010

Maman

Ta mère, si tu savais, détient sur toi un droit éternel !

Tout ce que tu as fait pour elle est peu de chose en parallèle.

Combien de nuits s’est-elle plainte sous le fait de la grossesse !

Sa souffrance fit jaillir lamentations et cris de détresse.

Tu ne peux t’imaginer l’accouchement dans la douleur,

Accablée d’atroces tiraillements qui lui arrachent le coeur !

Elle t’a si souvent purifiée de ses propres mains,

Cette mère dont le giron t’offrit un repos serein.

Elle sacrifiait tout pour toi lorsque tu te lamentais,

Et en son sein une boisson pure dont tu te nourrissais.

Combien s’est-elle affamée par compassion et tendresse

T’offrant son pain quotidien pendant ta prime jeunesse.

Tu l’as perdue lorsque par ignorance tu as mal agi,

Tu as trouvé le temps long, mais si courte est la vie !

Misère à celui qui possède toute sa raison et suit son bon vouloir,

Dont le coeur est aveugle et ses yeux ne le privent pas de voir !

Prends garde et convoite ses nombreuses prières,

Car ses invocations te sont plus que nécessaires…


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