1. Une faculté intellectuelle extrêmement poussée
Le Prophète r était extrêmement intelligent. En fait, jamais le monde n'a connu un homme d'une intelligence aussi complète et parfaite que la sienne.
Selon Qadhi Iyâd[1] : « La grandeur de son esprit est manifeste pour tout chercheur ou quiconque étudie son mode de vie; son éloquence pleine de bon sens, son comportement exemplaire, son caractère moral, les merveilles de sa biographie, ses propos pleins de sagesse, sa connaissance de la Thora, de l’Evangile et des autres Livres révélés, sa connaissance et sa mise à profit des jugements des sages, de l’histoire des peuples d’antan; des paraboles, de la politique, des législations, et des bonnes mœurs... Il a établi et inspiré les meilleures vertus et le meilleur caractère moral. Il était pour son peuple un modèle dans tous les domaines de la connaissance, en matière d'adoration, de médecine, de succession, de généalogie, etc. Toutes ces connaissances ne provenaient ni d'une quelconque étude, ni de la fréquentation des savants en la matière, encore moins d'une quelconque lecture des livres antérieurs. Le Prophète r n'avait jamais eu à suivre une éducation conventionnelle. Il ne savait ni lire ni écrire et ne disposait d'aucune connaissance dans ces domaines jusqu’à ce qu’Allah I illumine son cœur, élucide sa voie et fasse de lui son Messager. Le Prophète r était d'une intelligence aussi optimale que puisse permettre la nature humaine. Allah I lui avait prodigué des enseignements et des connaissances au sujet des sciences du passé, du présent et du futur. Voila l'une des merveilleuses manifestations de la toute- puissance, de la grandeur et de la royauté d'Allah[2].
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[1] Un grand savant de l'islam qui a à son actif de nombreuses publications, dont certaines sur la biographie de Prophète r
[2] Qadhi Iyâd, Al Chifa bi ta'rifi Houqouqil Moustapha
2. L’action pour l'amour d'Allah I
Le Prophète r était le chef des endurants. Il subissait toutes formes d'exaction dans l'accomplissement de sa mission. Cependant, il les endurait patiemment dans l’espoir de la récompense d’Allah I. Abdullah ibn Mas’oud t dit : « Il me semble encore voir le Messager d’Allah r racontant qu’un Prophète, frappé par son peuple essuya le sang qui coulait sur son visage et dit : « Ô Allah, pardonne à mon peuple car il est inconscient. »[1]
Djoundoub ibn Soufiâne t rapporte que l’Envoyé d’Allah r tint ces propos alors qu'il avait été frappé lors d'une bataille et saignait au doigt:
« Tu n'es rien d'autre qu’un doigt en sang
Blessé dans le sentier d’Allah »[2].
[1] Al-Boukhari (3/1282), 3290
[2] Al-Boukhari (3/1031), 2648
2. L’action pour l'amour d'Allah I
Le Prophète r était le chef des endurants. Il subissait toutes formes d'exaction dans l'accomplissement de sa mission. Cependant, il les endurait patiemment dans l’espoir de la récompense d’Allah I. Abdullah ibn Mas’oud t dit : « Il me semble encore voir le Messager d’Allah r racontant qu’un Prophète, frappé par son peuple essuya le sang qui coulait sur son visage et dit : « Ô Allah, pardonne à mon peuple car il est inconscient. »[1]
Djoundoub ibn Soufiâne t rapporte que l’Envoyé d’Allah r tint ces propos alors qu'il avait été frappé lors d'une bataille et saignait au doigt:
« Tu n'es rien d'autre qu’un doigt en sang
Blessé dans le sentier d’Allah »[2].
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[1] Al-Boukhari (3/1282), 3290
[2] Al-Boukhari (3/1031), 2648
3. La sincérité
Le Prophète r était sincère et honnête dans toutes ses affaires comme le lui a prescrit Allah I : ( Dis : «En vérité, ma Salât, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers. A lui nul associé ! Et voilà ce qui m’a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre )[1].
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[1] Al an'Am, 162-163
4. Le modèle de par son caractère, son comportement et sa compagnie
Le Prophète r était un modèle à suivre pour tous les hommes. Interrogée au sujet de son comportement, sa femme Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle– répondit que « Son comportement était le Qur'an ». Cela signifie que le Prophète r respectait les lois et les commandements du Qur'an, s’abstenait de ses interdictions, mettait en pratique toutes ses vertueuses prescriptions. Il dit lui-même : « Allah m’a envoyé pour parfaire les bons caractères et les bonnes œuvres »[1].
Allah I l’a décrit en ces termes : ( Et tu es certes, d’une moralité éminente )[2].
Anas ibn Malik t qui a servi le Messager r pendant dix ans, de nuit comme de jour, sur place ou lors de ses voyages et l’a parfaitement connu au cours de ces années dit : « Le Prophète r ne proférait jamais les injures, ni des mots inconvenants, ni des malédictions. Et quand il voulait adresser un reproche à l’un de nous, il lui disait : Qu’a-t-il donc… ? »[3].
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[1] Al-Boukhari & Ahmed
[2] Al Qalam, 4
[3] Al-Boukhari (5/2243), 5684
5. La politesse
Le Prophète r avait de très bonnes manières et était toujours très courtois vis-à-vis des enfants. D’après Sahl ibn Saad t, on apporta à boire au Messager d’Allah r dans une assemblée alors qu’il avait à sa droite un jeune homme et à sa gauche des hommes âgés. Après avoir bu, il se tourna vers le jeune homme et lui dit : « M’autorises-tu à passer d’abord le breuvage à ces gens-ci ? –Non, par Allah ! Ô Envoyé d’Allah, s’écria le jeune homme, je ne céderai mon tour[1] après toi à personne. Alors, l’Envoyé d’Allah r lui remit vivement la coupe entre les mains »[2].
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[1] Selon la culture islamique, le côté droit doit toujours être privilégié.
[2] Al-Boukhari, 2319
6. L’amour de la réconciliation
Chaque fois qu'il y avait une situation de discorde, le Messager d'Allah r s'empressait de la résoudre. Sahl ibn Saad t rapporte qu'un jour, les gens de Qubâ se battirent et en vinrent à se jeter des pierres. Informé de cette situation, l’Envoyé d’Allah r dit : « Allons mettre la paix parmi eux ! »[1].
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[1] Al-Boukhari
7. La prescription du bien et l’interdiction du blâmable
Lorsque le Prophète r remarquait un acte contraire aux préceptes de l'Islam, il réprimandait son auteur de manière convenable. Abdullah ibn Abbas t rapporte que lorsque Messager d’Allah r vit une bague en or sur le doigt d’un homme,il l’enleva, la jeta et dit : « L’un de vous recourt à un charbon de feu pour le porter sur sa main[1] ». On suggéra à l’homme après le départ du Messager d’Allah r de ramasser sa bague pour en tirer quelque profit. L’homme répondit : « Non par Allah, je ne la prendrai jamais alors que le Messager d’Allah r l’a jetée »[2].
Abû Saïd al-Khoudri t rapporte qu'il a entendu le Messager d'Allah r dire : « Que chacun de vous change toute mauvaise action qu'il rencontre avec ses mains. S'il n'en est pas capable, qu'il le fasse avec sa langue. S'il n'en est pas capable, qu'il le fasse avec son cœur. »
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[1] L'Islam interdit aux hommes de porter les objets en or.
[2] Mouslim, 2090
8. L’attachement à la purification
Selon les dires du Prophète r, « la purification est la moitié de la foi »
9. Le contrôle de sa langue
Un de ses Compagnons rapporte que « Le Messager d’Allah r s'investissait abondamment dans l'évocation d'Allah au lieu de s’adonner aux conversations futiles. Il prolongeait ses prières, condensait ses sermons et s'occupait des besoins des nécessiteux, des pauvres et des veuves. » [1].
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[1] Sahih Ibn Hibban, 6423
10. Toute une vie de dévotion
Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle– rapporte que le Messager d’Allah r restait si longtemps debout dans ses prières de nuit que ses pieds se crevassaient. Lorsqu'elle lui demanda : « Pourquoi agis-tu ainsi, ô Messager d’Allah r, alors qu’Allah a pardonné tous tes péchés antérieurs et à venir ? », il répondit : « Ne puis-je donc pas être un esclave reconnaissant ? »[1].
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[1] Al-Boukhari, 4557
11. L’indulgence et la gentillesse
Un jour, un groupe de Compagnons du Prophète r vinrent se plaindre à lui au sujet de la tribu de Daous qui refusait d'embrasser l'Islam et lui demanda d’invoquer contre elle la colère divine ! » Mais l’Envoyé d’Allah leva plutôt ses mains et invoqua Allah I en ces termes : « Ô Allah ! Guide les Daoussites dans la bonne voie et amène-les à l'Islam »[1].
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[1] Al-Boukhari
12. L'élégance physique
De l’aveu même de ses Compagnons, le Prophète r était d'une beauté sans pareille. L'un d'eux affirme : « Le Prophète r était un homme de taille moyenne. Il avait de larges épaules. Ses cheveux atteignaient le lobe de ses oreilles. Un jour, je l’ai vu paré d'une tunique rouge. Jamais je n’ai eu à voir pareille beauté. »[1].
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[1] Al-Boukhari, 2358
13. L’ascétisme dans la vie présente
Les exemples qui prouvent que, dans sa vie, le Prophète r n'avait aucun intérêt pour les plaisirs mondains sont légion. En effet, selon Abdullah ibn Mas’oud t : « Un jour, le Prophète r dormit sur une natte qui laissa des traces sur son flanc. Lorsque nous dîmes : –Envoyé d’Allah, ne pourrions nous pas t’offrir un matelas ? Il répondit : –Qu’est-ce que j’ai à faire de la vie présente ? Je suis dans cette vie comme un cavalier se reposant sous un arbre pour le quitter quelque temps après et poursuivre son voyage. »[1].
Amr' ibn al Haarith rapporte que le Messager d'Allah r n'a laissé ni or, ni argent, ni esclave après sa mort. Il a juste laissé sa mule blanche, ses armes et un lopin de terre qu'il a offert en charité.
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[1] At-Tirmidzi, 2377
14. L’altruisme
Sahl ibn Saad t rapporte que le Prophète r prenait plus à cœur les problèmes de son entourage que ses propres problèmes. Aussi raconte-t-il : « Une femme apporta au Prophète r une borda. – Savez-vous, dit-il, ce que c’est qu’une borda ? – Oui, lui répondit-on, c’est une pièce d’étoffe avec une bordure tissée. S’adressant alors au Prophète r, la femme dit : – Ô Envoyé d’Allah, j’ai tissé cette borda de mes mains pour qu’elle te serve de vêtement. » Le Prophète r prit ce manteau parce qu’il en avait grand besoin. Il vint alors nous trouver enveloppé de cette borda. Un des hommes qui se trouvaient là dit : – Ô Envoyé d’Allah, donne-moi ce vêtement. – Bien répondit-il. Le Prophète r après avoir terminé la séance se retira, plia la borda et l’envoya à cet homme. – Ce n’est pas bien ce que tu as fait là, lui dit-on. Tu as demandé ce vêtement sachant parfaitement que le Prophète r ne refuse jamais rien à personne. – Par Allah, s’écria l’homme, je ne lui ai demandé ce vêtement que pour qu’il me serve de linceul le jour de ma mort. En effet, ajoute Sahl, ce manteau lui servit de linceul »[1].
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[1] Al-Boukhari, 1987
Le Prophète r était extrêmement intelligent. En fait, jamais le monde n'a connu un homme d'une intelligence aussi complète et parfaite que la sienne.
Selon Qadhi Iyâd[1] : « La grandeur de son esprit est manifeste pour tout chercheur ou quiconque étudie son mode de vie; son éloquence pleine de bon sens, son comportement exemplaire, son caractère moral, les merveilles de sa biographie, ses propos pleins de sagesse, sa connaissance de la Thora, de l’Evangile et des autres Livres révélés, sa connaissance et sa mise à profit des jugements des sages, de l’histoire des peuples d’antan; des paraboles, de la politique, des législations, et des bonnes mœurs... Il a établi et inspiré les meilleures vertus et le meilleur caractère moral. Il était pour son peuple un modèle dans tous les domaines de la connaissance, en matière d'adoration, de médecine, de succession, de généalogie, etc. Toutes ces connaissances ne provenaient ni d'une quelconque étude, ni de la fréquentation des savants en la matière, encore moins d'une quelconque lecture des livres antérieurs. Le Prophète r n'avait jamais eu à suivre une éducation conventionnelle. Il ne savait ni lire ni écrire et ne disposait d'aucune connaissance dans ces domaines jusqu’à ce qu’Allah I illumine son cœur, élucide sa voie et fasse de lui son Messager. Le Prophète r était d'une intelligence aussi optimale que puisse permettre la nature humaine. Allah I lui avait prodigué des enseignements et des connaissances au sujet des sciences du passé, du présent et du futur. Voila l'une des merveilleuses manifestations de la toute- puissance, de la grandeur et de la royauté d'Allah[2].
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[1] Un grand savant de l'islam qui a à son actif de nombreuses publications, dont certaines sur la biographie de Prophète r
[2] Qadhi Iyâd, Al Chifa bi ta'rifi Houqouqil Moustapha
2. L’action pour l'amour d'Allah I
Le Prophète r était le chef des endurants. Il subissait toutes formes d'exaction dans l'accomplissement de sa mission. Cependant, il les endurait patiemment dans l’espoir de la récompense d’Allah I. Abdullah ibn Mas’oud t dit : « Il me semble encore voir le Messager d’Allah r racontant qu’un Prophète, frappé par son peuple essuya le sang qui coulait sur son visage et dit : « Ô Allah, pardonne à mon peuple car il est inconscient. »[1]
Djoundoub ibn Soufiâne t rapporte que l’Envoyé d’Allah r tint ces propos alors qu'il avait été frappé lors d'une bataille et saignait au doigt:
« Tu n'es rien d'autre qu’un doigt en sang
Blessé dans le sentier d’Allah »[2].
[1] Al-Boukhari (3/1282), 3290
[2] Al-Boukhari (3/1031), 2648
2. L’action pour l'amour d'Allah I
Le Prophète r était le chef des endurants. Il subissait toutes formes d'exaction dans l'accomplissement de sa mission. Cependant, il les endurait patiemment dans l’espoir de la récompense d’Allah I. Abdullah ibn Mas’oud t dit : « Il me semble encore voir le Messager d’Allah r racontant qu’un Prophète, frappé par son peuple essuya le sang qui coulait sur son visage et dit : « Ô Allah, pardonne à mon peuple car il est inconscient. »[1]
Djoundoub ibn Soufiâne t rapporte que l’Envoyé d’Allah r tint ces propos alors qu'il avait été frappé lors d'une bataille et saignait au doigt:
« Tu n'es rien d'autre qu’un doigt en sang
Blessé dans le sentier d’Allah »[2].
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[1] Al-Boukhari (3/1282), 3290
[2] Al-Boukhari (3/1031), 2648
3. La sincérité
Le Prophète r était sincère et honnête dans toutes ses affaires comme le lui a prescrit Allah I : ( Dis : «En vérité, ma Salât, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers. A lui nul associé ! Et voilà ce qui m’a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre )[1].
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[1] Al an'Am, 162-163
4. Le modèle de par son caractère, son comportement et sa compagnie
Le Prophète r était un modèle à suivre pour tous les hommes. Interrogée au sujet de son comportement, sa femme Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle– répondit que « Son comportement était le Qur'an ». Cela signifie que le Prophète r respectait les lois et les commandements du Qur'an, s’abstenait de ses interdictions, mettait en pratique toutes ses vertueuses prescriptions. Il dit lui-même : « Allah m’a envoyé pour parfaire les bons caractères et les bonnes œuvres »[1].
Allah I l’a décrit en ces termes : ( Et tu es certes, d’une moralité éminente )[2].
Anas ibn Malik t qui a servi le Messager r pendant dix ans, de nuit comme de jour, sur place ou lors de ses voyages et l’a parfaitement connu au cours de ces années dit : « Le Prophète r ne proférait jamais les injures, ni des mots inconvenants, ni des malédictions. Et quand il voulait adresser un reproche à l’un de nous, il lui disait : Qu’a-t-il donc… ? »[3].
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[1] Al-Boukhari & Ahmed
[2] Al Qalam, 4
[3] Al-Boukhari (5/2243), 5684
5. La politesse
Le Prophète r avait de très bonnes manières et était toujours très courtois vis-à-vis des enfants. D’après Sahl ibn Saad t, on apporta à boire au Messager d’Allah r dans une assemblée alors qu’il avait à sa droite un jeune homme et à sa gauche des hommes âgés. Après avoir bu, il se tourna vers le jeune homme et lui dit : « M’autorises-tu à passer d’abord le breuvage à ces gens-ci ? –Non, par Allah ! Ô Envoyé d’Allah, s’écria le jeune homme, je ne céderai mon tour[1] après toi à personne. Alors, l’Envoyé d’Allah r lui remit vivement la coupe entre les mains »[2].
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[1] Selon la culture islamique, le côté droit doit toujours être privilégié.
[2] Al-Boukhari, 2319
6. L’amour de la réconciliation
Chaque fois qu'il y avait une situation de discorde, le Messager d'Allah r s'empressait de la résoudre. Sahl ibn Saad t rapporte qu'un jour, les gens de Qubâ se battirent et en vinrent à se jeter des pierres. Informé de cette situation, l’Envoyé d’Allah r dit : « Allons mettre la paix parmi eux ! »[1].
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[1] Al-Boukhari
7. La prescription du bien et l’interdiction du blâmable
Lorsque le Prophète r remarquait un acte contraire aux préceptes de l'Islam, il réprimandait son auteur de manière convenable. Abdullah ibn Abbas t rapporte que lorsque Messager d’Allah r vit une bague en or sur le doigt d’un homme,il l’enleva, la jeta et dit : « L’un de vous recourt à un charbon de feu pour le porter sur sa main[1] ». On suggéra à l’homme après le départ du Messager d’Allah r de ramasser sa bague pour en tirer quelque profit. L’homme répondit : « Non par Allah, je ne la prendrai jamais alors que le Messager d’Allah r l’a jetée »[2].
Abû Saïd al-Khoudri t rapporte qu'il a entendu le Messager d'Allah r dire : « Que chacun de vous change toute mauvaise action qu'il rencontre avec ses mains. S'il n'en est pas capable, qu'il le fasse avec sa langue. S'il n'en est pas capable, qu'il le fasse avec son cœur. »
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[1] L'Islam interdit aux hommes de porter les objets en or.
[2] Mouslim, 2090
8. L’attachement à la purification
Selon les dires du Prophète r, « la purification est la moitié de la foi »
9. Le contrôle de sa langue
Un de ses Compagnons rapporte que « Le Messager d’Allah r s'investissait abondamment dans l'évocation d'Allah au lieu de s’adonner aux conversations futiles. Il prolongeait ses prières, condensait ses sermons et s'occupait des besoins des nécessiteux, des pauvres et des veuves. » [1].
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[1] Sahih Ibn Hibban, 6423
10. Toute une vie de dévotion
Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle– rapporte que le Messager d’Allah r restait si longtemps debout dans ses prières de nuit que ses pieds se crevassaient. Lorsqu'elle lui demanda : « Pourquoi agis-tu ainsi, ô Messager d’Allah r, alors qu’Allah a pardonné tous tes péchés antérieurs et à venir ? », il répondit : « Ne puis-je donc pas être un esclave reconnaissant ? »[1].
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[1] Al-Boukhari, 4557
11. L’indulgence et la gentillesse
Un jour, un groupe de Compagnons du Prophète r vinrent se plaindre à lui au sujet de la tribu de Daous qui refusait d'embrasser l'Islam et lui demanda d’invoquer contre elle la colère divine ! » Mais l’Envoyé d’Allah leva plutôt ses mains et invoqua Allah I en ces termes : « Ô Allah ! Guide les Daoussites dans la bonne voie et amène-les à l'Islam »[1].
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[1] Al-Boukhari
12. L'élégance physique
De l’aveu même de ses Compagnons, le Prophète r était d'une beauté sans pareille. L'un d'eux affirme : « Le Prophète r était un homme de taille moyenne. Il avait de larges épaules. Ses cheveux atteignaient le lobe de ses oreilles. Un jour, je l’ai vu paré d'une tunique rouge. Jamais je n’ai eu à voir pareille beauté. »[1].
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[1] Al-Boukhari, 2358
13. L’ascétisme dans la vie présente
Les exemples qui prouvent que, dans sa vie, le Prophète r n'avait aucun intérêt pour les plaisirs mondains sont légion. En effet, selon Abdullah ibn Mas’oud t : « Un jour, le Prophète r dormit sur une natte qui laissa des traces sur son flanc. Lorsque nous dîmes : –Envoyé d’Allah, ne pourrions nous pas t’offrir un matelas ? Il répondit : –Qu’est-ce que j’ai à faire de la vie présente ? Je suis dans cette vie comme un cavalier se reposant sous un arbre pour le quitter quelque temps après et poursuivre son voyage. »[1].
Amr' ibn al Haarith rapporte que le Messager d'Allah r n'a laissé ni or, ni argent, ni esclave après sa mort. Il a juste laissé sa mule blanche, ses armes et un lopin de terre qu'il a offert en charité.
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[1] At-Tirmidzi, 2377
14. L’altruisme
Sahl ibn Saad t rapporte que le Prophète r prenait plus à cœur les problèmes de son entourage que ses propres problèmes. Aussi raconte-t-il : « Une femme apporta au Prophète r une borda. – Savez-vous, dit-il, ce que c’est qu’une borda ? – Oui, lui répondit-on, c’est une pièce d’étoffe avec une bordure tissée. S’adressant alors au Prophète r, la femme dit : – Ô Envoyé d’Allah, j’ai tissé cette borda de mes mains pour qu’elle te serve de vêtement. » Le Prophète r prit ce manteau parce qu’il en avait grand besoin. Il vint alors nous trouver enveloppé de cette borda. Un des hommes qui se trouvaient là dit : – Ô Envoyé d’Allah, donne-moi ce vêtement. – Bien répondit-il. Le Prophète r après avoir terminé la séance se retira, plia la borda et l’envoya à cet homme. – Ce n’est pas bien ce que tu as fait là, lui dit-on. Tu as demandé ce vêtement sachant parfaitement que le Prophète r ne refuse jamais rien à personne. – Par Allah, s’écria l’homme, je ne lui ai demandé ce vêtement que pour qu’il me serve de linceul le jour de ma mort. En effet, ajoute Sahl, ce manteau lui servit de linceul »[1].
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[1] Al-Boukhari, 1987
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